Retour
Signes d'une consommation d'alcool problématique chez votre partenaire
- Si votre partenaire a continuellement besoin d'alcool pour se détendre, pour changer d'humeur, pour vaincre certaines peurs ou pour «calmer ses nerfs».
- Si votre partenaire semble n'avoir presque jamais assez avec un verre ou deux et en demande toujours plus et recherche toujours des situations où il a l'occasion de boire.
- Si votre partenaire boit rapidement et avec avidité, boit en secret, dégage souvent une odeur d'alcool et mâche des chewing-gums pour masquer l'odeur de l'alcool.
- Si votre partenaire commence à se plaindre de symptômes de sevrage comme des mains tremblantes, la transpiration et l'insomnie. Ces symptômes peuvent se manifester bien après que l'on a arrêté de boire.
- Si votre partenaire a déjà manifesté , à plusieurs reprises, l'intention de réduire sa consommation ou d'essayer d'arrêter de boire du jour au lendemain. Mais qu'il ne parvient pas à tenir plus de quelques jours.
- Il est également possible que votre partenaire ne boive rien pendant plusieurs jours, mais qu'à certains moments (par exemple, le week-end) il fasse une consommation abusive d'alcool. Et cela peut aussi se produire systématiquement lors de fêtes ou d'autres occasions spéciales. Habituellement, se posent des problèmes supplémentaires, comme le fait de rester à l'écart pendant un temps anormalement long, de chercher la dispute, de vouloir conduire en état d'ivresse, de commencer à se montrer désagréable en société, etc.
- Quand il y a régulièrement des disputes à la suite d'une consommation d'alcool.
- Si votre partenaire n'a plus envie de faire l'amour à cause de la boisson. Ou, à l'inverse , vous n'éprouvez plus de plaisir à faire l'amour avec une personne ivre.
- Lorsque votre partenaire commence à négliger certaines activités à cause de la boisson. Par ex. : les tâches ménagères, les rendez-vous avec les enfants, le travail, les loisirs...
- Lorsque votre partenaire commence à vous demander de résoudre les problèmes qui résultent de la boisson. Par ex. : prévenir son employeur en cas de «maladie», résoudre les désaccords avec la famille ou les amis, payer les dettes...
Retour
Où trouver de l'aide ?
- En premier lieu, vous pouvez en parler avec votre médecin généraliste, qui peut éventuellement vous orienter vers une aide plus spécialisée.
- Vous pouvez contacter Infor-Drogues ou tél. au : 02 / 227 52 52. Vous pouvez y poser (anonymement) toutes vos questions et obtenir une adresse de référence dans votre région. Permanence téléphonique de 8h à 22h du lundi au vendredi et de 10h à 14h le samedi.
- Vous pouvez vous adresser 24h/24 à Télé-Accueil au numéro 107. Cette permanence propose un espace de parole et d'écoute à toute personne qui vit une situation de crise ou une difficulté sur le plan moral, social ou psychologique. Télé-Accueil informe et oriente vers les services spécifiques adéquats si nécessaire. Il est en outre possible d'échanger également par chat.
- Vous pouvez vous adresser au centre de santé mentale de votre région. Parmi ces centres, certains sont plus spécialisés dans les problèmes d'abus de substances. Ils prennent également en charge les partenaires et les membres de la famille de personnes souffrant de problèmes d'alcool.
Voir le site du CRESAM pour consulter la liste des centres de santé mentale.
- Vous pouvez vous rendre au cabinet privé d'un psychiatre / psychologue clinien / psychothérapeute. Vous pouvez très bien demander au thérapeute s'il connaît suffisamment la problématique de l'alcool. Les séances avec un psychologue de première ligne peuvent faire l'objet d'un remboursement partiel par l'INAMI.
Pour trouver un psychologue de première ligne, consultez le lien suivant www.psy107.be
- Vous pouvez également faire appel à un groupe de soutien, comme Al-Anon (issu des AA, mais il s'agit d'une organisation indépendante) ou Vie Libre.
www.alanonbefr.be ou tél. : 02/216.09.08 (tous les jours de 9h à 22h).
www.vie-libre.be ou tel. : 06/141.45.09 (24h/24, 7j/7).
- Si vous avez des questions sur des matières juridiques, vous pouvez vous adresser à votre Maison de Justice locale ou à un avocat.