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Passer à l’action
Lorsque vous vous retrouvez dans une « impasse émotionnelle », lorsque l’émotion prend toute la place, vous pouvez tenter de vous relaxer et de « faire sortir » la tension, ou vous pouvez apprendre à accepter vos sentiments. Il existe encore une autre manière de remédier à votre problème : reconnaître vos émotions et les transformer en action.
Cette mise en action peut prendre différentes formes, selon les contextes, selon la personne, selon les émotions ressenties, etc.
- Parfois, il peut être nécessaire de parler avec d’autres personnes. Même si ce n’est pas dans vos habitudes, peut-être parce que vous pensez que « vous devez vous en sortir tout(e) seul(e) » ou que « ça n’en vaut pas la peine ». Vous pouvez téléphoner ou écrire un e-mail à une personne de confiance. Si les problèmes émotionnels sont trop intenses, n’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel (médecin, psychologue, ...).
- Vous pouvez essayer de « donner forme » à vos émotions par le biais d’une activité créative (dessin, peinture, écriture...).
- Vous pouvez réfléchir à l’influence possible de certaines pensées ou convictions qui ne sont pas réalistes ou qui ne vous mènent nulle part.
En savoir plus sur le rôle des pensées - Vous pouvez essayer d’apprendre de nouvelles aptitudes qui vous rendent « plus fort(e) ». Il faudra probablement y consacrer plus de temps et d’efforts. Par exemple : des exercices de relaxation, du yoga, de la méditation, un stage d’affirmation de soi, etc.
Certaines émotions indésirables sont le signe que nous devons passer à l’action, prendre en main des situations qui peuvent être modifiées.
- Le mécontentement, la frustration et la colère face à certaines situations signalent que quelque chose ne « colle pas » dans ces situations. Il est fréquent de tenter de nier ou d’ignorer ces émotions, il serait cependant préférable de vous demander si vous pouvez remédier à ces situations.
- La tristesse. Il est peut-être nécessaire de laisser une place à la douleur et au chagrin. Leur laisser une place peut aider à adoucir ces émotions et alléger le fardeau que vous ressentez à l’intérieur de vous. Il est important de laisser ces émotions « être ce qu’elles sont » de temps en temps, au lieu de les refouler ou de les condamner. Si vous considérez la douleur et le chagrin comme des « cris de l’intérieur », essayez de faire ressortir ce cri. Par exemple criez au son de la musique ou faites-le dans un coussin si vous avez peur de déranger quelqu’un. Si des larmes vous montent aux yeux, laissez-les couler. Lorsque vous faites sortir la douleur et le chagrin, il faut également penser à une « consolation ». Donnez-vous un peu de chaleur, éventuellement dans le sens propre du terme en prenant un bain ou en vous glissant sous une couverture. Ou recherchez la présence d’autres personnes.
- La colère. Si vous vous êtes longtemps tu(e) face à quelqu’un contre qui vous êtes en colère, il faut en premier lieu faire face à cette colère. Même si vous pensez au départ qu’elle n’est pas justifiée. Ensuite, cherchez un moyen de l’exprimer en toute sécurité, c’est-à-dire sans blesser quelqu’un inutilement. Écrivez par exemple une lettre à la personne en question (sans lui envoyer). Dans cette lettre, vous dites ce qui vous tient à cœur. Plus tard, lorsque vous aurez une idée plus claire de la situation, vous pourrez alors envisager d’avoir une conversation directe avec la personne qui vous a inspiré votre colère.
- Il n’est pas toujours possible de « garder le contrôle » sur vos émotions, même si vous êtes en train d’y travailler. Parfois, cela peut vous faire du bien d’ « appuyer sur pause », surtout si vos émotions sont très intenses.
En savoir plus sur la gestion des émotions intenses
Eviter l’ennui
En période d’abstinence ou de réduction de la consommation, il arrive souvent que l’on éprouve un sentiment d’ennui. Lorsqu’on élimine l’alcool de ses journées, on a soudain beaucoup de temps libre. On est en effet moins occupé à boire, à voir certains amis etc. Vous vous retrouvez donc sobre à la maison, et cela crée souvent une impression de vide.
Pour combler ce vide, il peut être important d’accorder une attention suffisante à vos loisirs. Une bonne planification et occupation de votre temps libre est une aide précieuse contre les rechutes ! Et vous y avez encore plus à gagner : vous éprouvez du plaisir, de la détente, vous rechargez vos batteries, vous rencontrez des gens, vous stimulez votre créativité et faites le plein d’inspiration, vous repoussez vos limites, vous oubliez tout pour un instant...
Vos valeurs peuvent s’avérer très utiles dans ce cadre. Vous n’avez pas à faire quelque chose juste pour vous tenir occupé(e). Vivre comme un « robot » peut fonctionner pendant un temps, mais si vous pouvez faire correspondre vos loisirs avec quelque chose que vous trouvez vraiment important, ils apporteront une nouvelle dimension à votre vie.
Il existe toute une panoplie de loisirs possibles (sports, culture, hobbys), mais vous devrez effectuer quelques démarches pour les découvrir. Mettez-vous activement à la recherche de ce que vous pouvez faire près de chez vous.
Vous trouverez des informations :
- dans le journal régional,
- sur Internet,
- dans l’annuaire ou le livret d’accueil de la commune,
- à la bibliothèque,
- dans des livres ou magazines sur certains hobbys,
- sur des affiches,
- à la radio et la télévision,
- auprès d’amis et de connaissances...