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Profiter de la vie

Si vous suivez ce programme, il ne s'agit pas seulement en réalité de réduire votre consommation ou d'arrêter de boire. Mais aussi d'améliorer la qualité de votre vie.

En plus de veiller à ce que vous feriez mieux de ne pas faire (trop boire), vous pouvez aussi accorder de l'intérêt à ce que vous pouvez faire (éprouver du plaisir dans votre vie). Si vous gagnez un peu de liberté par rapport à l'alcool, vous pouvez utiliser cette liberté reconquise pour expérimenter d'autres choses.

Une «dose» de plaisir

  • Il est un fait que chacun a besoin d'une certaine «dose» d'expériences agréables, plaisantes et positives. Si elle est trop faible, vous devenez tendu, morose et, finalement, dépressif. Nous avons donc tous besoin d'un certain équilibre entre obligations et activités plaisantes, entre ce que nous «devons faire» et ce que nous «aimons faire».

plaisir

  • Un écueil peut être que vous aviez auparavant l'habitude de boire beaucoup et que vous avez fini par confondre «profiter de la vie» et boire. Lorsque vous réduisez ou arrêtez de boire, il est important de découvrir les activités qui peuvent aussi vous procurer du plaisir, sans que vous vous sentiez obligé de boire.
  • Certaines personnes «savent» ce qu'elles aimeraient faire, mais n'y arrivent tout simplement pas. Parfois sous la pression des circonstances, parfois parce qu'elles remettent toujours au lendemain. Elles «s'épuisent» progressivement et deviennent stressées, voire dépressives. Il est frappant de constater que, dans cette situation, vous avez de moins en moins envie de faire précisément ces choses dont vous avez besoin.
  • Ce que vous pensez et faites affecte la façon dont vous vous sentez. Par conséquent, il peut être particulièrement important de faire des choses que vous aimez faire, surtout dans les moments où vous êtes «à plat» ou déprimé. On sait que les personnes qui sont «au fond du trou» peuvent tirer un grand avantage à se «forcer» un peu. Et se décider malgré tout à participer à quelques activités amusantes ou de détente.
  • En outre, il peut être également important de vous intéresser à nouveau à d'autres buts que vous avez dans la vie. Il est possible que la consommation (excessive) d'alcool ne vous permette pas :
    • d'entretenir de bonnes relations avec votre partenaire ou d'autres personnes
    • de suivre certaines études ou formations
    • de vous consacrer à certains centres d'intérêt ou hobbies
    • de pratiquer un sport
    • d'économiser pour faire un voyage autour du monde
    • etc.
    Si l'alcool n'était effectivement pas compatible avec d'autres buts, l'heure est probablement venue de vous y intéresser de près...

Procéder par étapes

  • Consacrez-vous à présent à ces choses que vous trouvez agréables, intéressantes ou qui représentent des défis ou à propos desquelles vous avez un jour pensé «ça me plairait bien». Ayez l'esprit aussi large que possible, car il y a des activités :
    • que vous pouvez faire seul
    • que vous pouvez faire en groupe
    • qui sont physiques
    • qui font appel à votre intelligence
    • qui font appel à votre créativité
    • qui sont apaisantes
    • qui peuvent vous stimuler
    • qui vous fatiguent (sainement)
    • qui ne prennent que quelques minutes
    • qui prennent de plusieurs heures à plusieurs jours
    • qui ne coûtent rien ou qui, par contre, sont très chères
    • que vous pouvez faire chez vous
    • que vous pouvez faire ailleurs que chez vous ou dehors
    • etc.
  • Ensuite, faites une liste des activités que vous aimez (ou que vous aimeriez), veillez à les varier et mettez-vous en mouvement...
  • Vous devriez peut-être aussi considérer les aspects pratiques et il est nécessaire que vous : travailliez moins, organisiez votre travail différemment, preniez des dispositions concernant la garderie pour vos enfants, demandiez de l'aide pour votre ménage, confiez certaines obligations à d'autres personnes, etc.

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